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Manque de dialogue entre Algériens

Réflexion du Douar

Manque de dialogue entre Algériens 27.08.05::Admin

On aime parfois se confiner dans le silence par apathie ou par paresse mentale… peut-être se dit-on : « si la parole est d’argent, le silence est d’or. ». Seulement ce dicton n’est pas valable tout le temps, car il arrive que l’inverse soit plus juste. J’entends par là le dialogue, chose qui fait terriblement défaut chez nous. Nous passons à côté de tant de vérités, et nous créons tant de conflits par manque de communication entre nous.
Certes cela s’apprend, et on nous a pas appris à communiquer. Dans le foyer algérien, les parents ne parlent pas à leurs enfants et ils se parlent pas entre eux non plus. Nous n’accordons aucune importance au dialogue, et nous nous plaignons ensuite de nos maux et nos problèmes de famille et même de société.
Un directeur de société ne parle pas à ses employés, et dans une telle ambiance de travail, les employés ne prennent pas la peine de discuter de leurs soucis professionnels. Un directeur, un jour, n’en pouvant plus de recevoir les doléances du personnel, leur a proposé de discuter
d’abord entre eux avant de venir lui en parler, quelques temps après, personne ne venait plus
frapper à la porte de son bureau !
Ce mutisme auquel nous sommes habitués de par l’éducation que nous avons reçue, nous porte préjudice dans la mesure où nous n’arrivons pas à gérer nos conflits, et à les éluder à priori. Nous nous battons contre nous-mêmes plutôt qu’entre nous. Et dans notre frénésie face aux conflits qui éclatent comme un bombe à retardement, nous en ignorons souvent l’origine qui n’est rien d’autre que notre manque de communication.