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La "ziyara", vous connaissez ? 2.09.07::Hadia Salam

Je voudrais évoquer un thème connu de tous parce que ancré dans la tradition algérienne. Il s’agit de ces vieilles pratiques féminines qu’on appelle la “ziyara” ; visites effectuées par les femmes, jeunes filles et grands-mères aux tombes des saints, implantées un peu partout en Algérie. Dans ces mausolées vénérés par les habitants de la ville et par les visiteurs, on vient implorer la baraka de Sidi-Abderrahmane, Sidi-Boumediène ou Sidi El-houari, …

Je n’ai pas l’intention de raconter l’histoire de ces mausolées, des saints qu’ils abritent, ni de ce qui se pratique à l’intérieur de la “Kouba”, par les visiteuses, car tout le monde connaît plus ou moins cette vieille tradition transmise par la mémoire “religieuse” familiale. Non car ce n’est pas cela qui m’intéresse, mais l’esprit de cette pratique et ce qu’elle renferme d’irréligieux à mon sens.

Il y a dans ces pratiques une telle atteinte à la divinité qui est à la base même de notre religion, à savoir qu’il n’y a de Dieu que Dieu unique et qu’Il est Celui qu’on implore et à qui nous demandons aide et assistance. Or, ce qui est bien connu dans cette tradition léguée par les ancêtres, c’est que ces femmes s’adressent à ces saints enterrés dans leurs tombes pour leur demander la baraka, la protection, en plus d’une demande spécifique à chacune…

Ce qui est tout à fait irrationnel que d’espérer d’un mort, par la baraka de sa présence dans une ville, de son esprit bien entendu tel qu’on semble le croire, et par sa qualité d’homme mystique qu’on lui reconnaissait de son vivant, qu’il nous apporte quoi que ce soit !

C’est en écoutant une femme originaire de la ville de Tlemcen parlant à la radio de la place qu’occupait le mausolée de sidi-Boumediène, dans la vie des tlemceniens et dans la sienne, que l’idée m’est venu d’écrire ceci. Cette femme racontait ce rapport sacré qui la liait à ce saint, qu’elle appellait “el mourith”; nom attribué à cet homme mystique que fut “Aboumediene El Ghouts”, appelé populairement Sidi Boumediène.

J’ai toujours été réfractaire à ce genre de pratiques, mais entendre quelqu’un en parler avec une telle ferveur, et une telle conviction, j’ai trouvé cela choquant ! La dame en question racontait qu’elle avait, mordicus, décidé de quitter elle et sa famille la ville de Tlemcen, pendant les années du terrorisme craignant pour ses enfants, mais qu’elle avait changé d’avis parce qu’elle avait vu dans un rêve ce saint lui recommander de rester !

Et là je m’arrête, comme je me suis arrêtée ce jour là en écoutant les propos de cette dame qui me paraissait instruite, pour m’interroger et vous interroger : qui est le Mourith, le Sauveur, à part Allah ? N’est-ce pas à Lui que nous demandons le secours cinq fois par jour, à l’ouverture de chaque prière par la récitation de la Fatiha ? Celle considérée, selon notre Prophète Mohammed (Sala Allah Alaih wa salam), comme la plus noble de toutes les sourates du Saint Coran.

Elle l’est de par l’idée de l’Unicité de Dieu qu’elle célèbre, les Noms saints d’Allah “Arrahmane Arrahim”, Celui qui détient toute la rahma, la grâce qu’Il accorde à qui Il veut de ses serviteurs, et par laqulle nous Lui reconnaissons notre fidélité et notre obéissance par “Iyaqa naâboudou”, et qu’Il est le Seul vers qui nous nous tournons “Iyaqa nasta’ine” !

Allah par sa grande miséricorde, sa grande clémence manifestée dans cette sourate et d’autres et dans la vie des gens, se promets d’être Pardonneur de toutes les fautes, de tous les péchés excepté Achirk, l’Association.

Je termine avec le dernier verset de la noble fatiha qui dit: « Dirige-nous dans le chemin droit : le chemin de ceux que Tu as comblés de bienfaits ; non pas le chemin de ceux qui encourent Ta colère ni celui des égarés. » (I / 6 -7)

Et à bon entendeur, salut !

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