Search

RSS / Atom

Archives Réflexion

Les "harragas"

Alger en détresse

"Le Coin des Positifs"

La source divine

Ramadhan : mois des valeurs !

Le livre algérien pour enfant

Un oeil sur la presse à caractère religieux

Le manque flagrant de sérieux

Mohammed: un personnage sacré

Sourire, est-ce si difficile?

Faîtes le bilan de l'année 2005 pour que 2006 soit meilleure!

Opération 1 PC par Famille

Ramadhan moubarak !

Une molécule de la foi découverte

Manque de sincérité dans le couple

Pourquoi les Algériens ne savent-ils pas dire "je t'aime" ?

Lueur d’espoir

Le bonheur

 Fraternité

Exprimer ses sentiments

Oser être différent

Manque de dialogue entre Algériens

Réflexion du Douar

 Fraternité 27.08.05::Admin

Nous avons vécu, il n’y a pas si longtemps, des moments très difficiles ; nous avons côtoyé le drame, l’horreur, la tragédie, nous avons connu la peur, l’insécurité.. Tous ces malheurs que nous avons traversés ont été bien pénibles ! Aujourd’hui que le calme est revenu dans notre pays, que nous sommes arrivés, avec l’aide de Dieu, à chasser loin de nos portes la hantise de la mort, avec quel état d’esprit accueillons-nous cette nouvelle ère dont nous osions à peine rêver ? La première réaction aurait été de s’en réjouir car nous revenons vraiment de très loin ! La seconde aurait été de tirer des leçons de ce que nous venions de vivre, à savoir que la haine n’engendre rien de bon et que nous devons cultiver l’amour entre nous.
On peut réussir une guerre et rater l’après-guerre. Nous avons pu faire face aux vents de terreur, aux vents destructeurs qui se sont abattus sur notre pays, mais nous affrontons avec si
peu d’esprit, et surtout si peu de cœur cette étape sensée être celle de la reconstruction.
Les gens qui connaissent le plus de malheurs sont plus mûrs et plus forts que les autres. Le sommes-nous, nous qui avons survécu à tant de catastrophes et de drames ?
C’est d’une reconstruction morale et intellectuelle dont nous avons besoin avant tout. Si nous n’avons pas compris, à priori, que nous devons rétablir dans nos cœurs et dans nos relations la loi de l’amour et veiller à son application avant toute autre loi. Si nous n’avons pas compris qu’il faut que nous apprenions à être plus fraternels, plus tolérants les uns envers les autres. Alors quelle perte, quel gros gâchis que toutes ces pertes humaines et matérielles inscrites dans une page récente de notre histoire !
Nous avons assez souffert des malheurs causés par la haine, il est temps aujourd’hui que nous fassions l’expérience du bonheur en nous adonnons à l’amour et à l’amitié entre nous, en rompant avec ces habitudes de dénigrement et de critique stérile qui nous font perdre tant d’énergie dont nous avons besoin pour reprendre en main ce pays.
Et seul ce chemin peut nous mener vers celui de la prospérité et du développement.