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La philatélie en Algérie

Article du Douar

La philatélie en Algérie 7.01.06::Don

Timbre Algerie
J’ai beaucoup hésité avant de rédiger cet article. Ma jeunesse et mon inexpérience dans le domaine journalistique ne plaident pas en ma faveur. Heureusement qu’il y a mes amis dont les encouragements m’ont incité à me jeter à l’eau.

Mais avant tout, je dois dresser le décor pour les profanes. Une définition et quelques repères historiques :

La philatélie est l’étude et collection de timbres-poste et des articles connexes. Elle compte parmi les hobbies les plus pratiqués dans le monde. Nombreux sont ceux qui s’y mettent à l’âge de huit ans et qui la pratiquent jusqu’à la mort. Aucun autre violon d’Ingres ne connaît une telle “longévité”.

C’est en Angleterre que le premier timbre à l’effigie de la reine Victoria, à été émis en 1840, d’une valeur faciale d’un penny et de couleur noire, universellement connu sous le nom de Black Penny. Le 1er janvier 1849, l’Algérie, colonie française depuis
1830 voit l’apparition des premiers timbres français. D’abord les Cérès puis successivement toutes les émissions métropolitaines au fur et à mesure de leur parution en France. A l’indépendance, l’Algérie édite son premier timbre. Il s’agit du fameux 1+9 émis le 1er novembre 1962 pour célébrer le 8ème anniversaire de la Révolution.

Les timbres-poste sont le témoin de l’histoire de notre pays et le reflet de notre quotidien, ils témoignent de l’avancée technologique historique et sociale du pays. À l’origine ornés des portraits des souverains, les timbres illustrèrent rapidement une grande diversité de domaines, abordant aussi bien des thèmes historiques que des sujets culturels, sportifs ou scientifiques. A ce titre, leur étude constitue un formidable support pédagogique pour les enfants. Avec un timbre, vous leur apprenez à s’ouvrir sur le monde et à aborder des thèmes scolaires d’une façon ludique.

La philatélie n’est pas figée, elle permet à chacun d’orienter ses recherches selon son propre plaisir, l’indépendance fait son charme. Si j’ai un conseil à donner à ceux qui s’y aventurent et qui attrapent le virus de la philatélie : ne pas dissiper leur temps et leurs moyens dans toutes les directions mais orienter leurs efforts vers la spécialisation.

Aujourd’hui, Internet s’avère un outil de communication formidable qui permet de transmettre la passion que nous avons pour les timbres, mais on’oublions pas que bien avant Internet, le timbre a été le véhicule universel de la communication.

Cette passion contagieuse a touché les Algériens depuis le XIXème. Plusieurs associations et clubs philatéliques ont vu le jour. Ceux qui continuent d’activer se comptent sur les doigts d’une main et arrivent tant bien que mal à organiser des expositions sporadiques à travers le territoire national. Au niveau international, l’Algérie brille par son absence dans les expositions mondiales ou régionales qui se tiennent régulièrement de par le monde. Mais la philatélie ne semble pas faire l’objet d’une attention particulière de la part des pouvoirs publics.

Durant les année 80, lorsque j’ai hérité une collection de timbres de ma mère, je comptais de nombreux camarades de classes ou voisins qui partageaient cette passion. Aujourd’hui, la philatélie est presque tombée en désuétude à cause de l’absence tant au niveau du ministère des Postes que celui de la culture d’une politique philatélique clairement définie dont la mise en œuvre énergique permettrait de promouvoir ce loisir instructif parmi les jeunes.

Pour faire face à cette situation peu reluisante, un groupe de philatélistes relayées par le Bulletin philatélique algérien PHILnews* ont lancé des appels aux collectionneurs et aux autorités de ce pays, pour la création une Fédération algérienne de philatélie qui réunirait les associations philatéliques nationales en un seul organisme capable de défendre les intérêts des collectionneurs, de leur faciliter la participation aux expositions internationales et de contribuer à la promotion effective de ce hobby.

Voilà, j’espère que j’ai réussi à vous donner un petit aperçu sur la philatélie dans mon pays. Si j’avais un conseil à donner à mes amis collectionneurs, je leur
dirais qu’il faut éviter de rester seuls. Seul le travail organisé au sein d’une association ou d’un club permettra de faire avancer les choses.

PHILnews est membre depuis son lancement en 1995 de l’Association de la Presse Philatélique Francophone
(APPF – Paris).
Pour de plus amples informations, écrire à :
PHILnews – B.P. 12
41116 Haddada
W. Souk-Ahras
ALGERIE

Article de AMER EL KHEDOUD.Ismail
Philatétie Algerie